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vendredi 6 décembre 2024

2,8 milliards $ pour moderniser le réseau ferroviaire d’ici 2035

 2,8 milliards $ pour moderniser le réseau ferroviaire d’ici 2035






La Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF) d’Algérie a annoncé un ambitieux plan d’investissement de 378 milliards de dinars (environ 2,8 milliards USD) pour moderniser ses infrastructures et améliorer ses services d’ici 2035.

Une première tranche de 138 milliards de dinars sera allouée à l’acquisition de nouveaux équipements. On note 400 voitures pour voyageurs, des wagons et des locomotives. Ce projet prévoit également la mise en place de caméras de surveillance, des distributeurs automatiques de billets et la réservation en ligne. Un billet unique sera également introduit, permettant l’accès aux trains, tramways, métros, téléphériques et bus ETUSA dans la capitale, Alger.

Sur le plan des infrastructures, la réhabilitation de 82 gares pour voyageurs est également prévue. Ces investissements visent à répondre à une demande croissante, tant pour le transport de passagers que pour le fret. En 2023, la SNTF a transporté 5 millions de tonnes de fret et prévoit une augmentation de ce volume à 5,6 millions de tonnes cette année.

Depuis son ouverture en 2011, le réseau de tramway d’Alger a enregistré plus de 46 millions de passagers, un succès qui montre l’importance de ces projets pour le développement du transport public en Algérie.

التصريح المشترك لرئيس الجمهورية ونظيره الجنوب إفريقي

التصريح المشترك لرئيس الجمهورية ونظيره الجنوب إفريقي

 




أكد رئيس الجمهورية عبد المجيد تبون، اليوم الجمعة ، أن "زيارة رئيس جمهورية جنوب إفريقيا للجزائر، تعبر عن خصوصية العلاقات التاريخية القائمة على التعاون الوثيق وتؤكد الطابع الاستراتيجي للعلاقات بين 

الجزائر وجنوب إفريقيا.




وأوضح رئيس الجمهورية، في تصريح صحفي مشترك رفقة رئيس جمهورية جنوب إفريقيا، سيريل رامافوزا،التي جمعتهما بمقر رئاسة الجمهورية، أن "المحادثات سمحت بتقييم شامل لما وصلنا إليه في علاقاتنا الثنائية وسبل دفعها بما يعكس الإرادة السياسية المشتركة ومكانة بلدينا إفريقيا وعالميا" .






وقال الرئيس تبون "لقد تحدثت مع أخي سيريل رامافوزا بعمق حول القضايا الراهنة خاصة العدوان الصهيوني على غزة ولبنان ."

وأكد رئيس الجمهورية ان المحادثات خلصت الى "تطابق وجهات النظر بين البلدين وتوافق على تفضيل الحلول السياسية بعيدا عن التدخلات الخارجية".

من جانبه، قال رامافوزا " نشكر الجزائر على حفاوة الاستقبال، نحن سعداء جدا بهذا التعاون بين بلدينا " وأكد رئيس جمهورية جنوب افريقيا، سعي "بلاده لرفع المستوى التجاري الذي سيتعزز بإطلاق منطقة التبادل الحر والتجارة بين البلدين".

كما أكد رئيس جمهورية جنوب إفريقيا على" عمق إيمانه بأن التعاون بين جنوب إفريقيا والجزائر سيعزز التعاون الإفريقي ".

وأشاد رامافوزا بموقف الجزائر تجاه شعبه ، وقال "شعب جنوب إفريقيا يشكر الجزائر على وقوفها معه في حرب التحرير واحتضانها للزعيم نيلسون مانديلا."

وأضاف رامافوزا " سجلنا عدم احترام للقانون الدولي وأودعنا شكوى ضد الكيان الصهيوني وجرائم الحرب التي يرتكبها في غزة وتلقينا دعما كبيرا من عديد الدول "

وتابع رامافوزا "نطالب باحترام القانون الدولي في فلسطين ونحن متضامنون مع كل الشعوب المظلومة ".

Algérie-Union européenne : Discussions sur la révision de l’accord d’association en janvier

 

Algérie-Union européenne : Discussions sur la révision de l’accord d’association en janvier




Les consultations seront d’ordre technique et porteront sur les différends commerciaux entre les deux parties, a précisé Diego Mellado, le nouvel ambassadeur de l’UE en Algérie.


Prévues initialement en novembre dernier, les discussions sur la révision de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne (UE) auront lieu en janvier 2025. Une délégation de la direction générale du commerce de la Commission européenne (CE) est attendue à Alger dans ce cadre.

Les consultations seront d’ordre technique et porteront sur les différends commerciaux entre les deux parties. Des échanges de visites entre les deux parties suivront pour poursuivre les négociations sur ce dossier. C’est ce qu’a affirmé hier l’ambassadeur de l’UE en Algérie, Diego Mellado, lors d’une rencontre avec la presse.

L’accent sera mis sur les règles d’origine, les normes sanitaires et phytosanitaires, ainsi que les procédures douanières. Insistant sur la création d’une «ambiance apaisée» entre les deux parties, le représentant diplomatique de l’UE en Algérie précisera : «Avec l’Algérie, on veut regarder la relation dans sa globalité.»

Une relation jugée «positive» eu égard à l’importance des échanges, l’Europe étant le premier client de l’Algérie en gaz et le premier investisseur avec un stock de 23 milliards d’euros et des échanges commerciaux de 50 milliards d’euros, selon l’ambassadeur européen. «Nous sommes conscients que dans ce pays (l’Algérie, ndlr), il y a une volonté de diversifier l’économie, et en Europe, on mise sur l’industrialisation du continent.

L’Algérie devrait être un partenaire dans cette démarche d’industrialisation de l’Europe», ajoutera le nouvel ambassadeur de l’UE en Algérie. Pour ce dernier, il s’agit surtout d’évaluer vers des échanges beaucoup plus tangibles en révisant l’accord d’association dans sa globalité. «On n’a pas une étude point par point», a-t-il précisé à ce sujet, relevant que la réunion de janvier prochain est «très importante» dans ce nouveau contexte mondial. Un contexte dans lequel, l’élément géopolitique est à prendre en considération.

Un pacte pour la méditerranée en 2025

Et ce, au même titre que les défis climatiques et la transition énergétique. «L’énergie, c’est crucial avec l’Algérie. Nous voulons un partenaire énergétique solide pour aller vers la transition», a souligné l’ambassadeur, rappelant qu’une délégation algérienne du secteur s’est rendue à Bruxelles il y a deux semaines, pour discuter justement sur la coopération dans ce domaine. Une coopération que l’Europe aspire renforcer pas uniquement dans le cadre de l’AA.

Un nouvel outil sera en effet lancé en direction de la Méditerranée. Il s’agit du pacte euro-méditerranéen qui sera effectif dès 2025, en attendant, il y a eu la semaine dernière (dans le cadre de l’installation de la nouvelle Commission européenne) la création d’un nouveau portefeuille dédié à la Méditerranée, avec pour objectif le renforcement des liens entre ses deux rives.

Autrement dit, une politique de voisinage revisitée après l’échec de la politique européenne de voisinage (PEV). «On veut trouver des éléments communs pour redéfinir un pacte pour la Méditerranée. C’est vraiment une volonté politique. Il ne s’agit pas uniquement de liens commerciaux.

Le pacte pour la méditerranée aura comme grand titre de renforcer les liens», expliquera l’ambassadeur Diego Mellado. Et de préciser : «Une politique commune : c’est ce qu’on veut développer dans le nouveau pacte, notamment avec l’Algérie», que ce soit en matière d’investissement, de stabilité économique, de création d’emploi où d’énergie.

Il reste à savoir quel serait l’engouement des pays voisins du sud de l’Europe pour ce nouvel instrument de coopération. Une question qui se pose notamment pour l’Algérie qui bénéficie depuis 2023 de l’initiative européenne «Partenariat euro-algérien pour l’investissement durable». Un projet qui met également l’accent sur la promotion de la transition verte, de la sécurité énergétique et de la création d’emplois.